jeudi 24 décembre 2009

حياة ونشأة الشيخ المربي والمجاهد مولاي أحمد او لحسن

حياة ونشأة الشيخ المربي والمجاهد مولاي أحمد او لحسن
بقلم محمد البرمكي

المجاهد مولاي أحمد أو لحسن الشريف بصفته من حفدة سيدي امحمد السبع صاحب القبرين ثم عمرو الشريف دفين الإدريسية بفاس العالمة على مقربة من ضريح سيدي يوجيدة اليازغي إلى الأمير عبد الله بن إدريس الثاني بن إدريس الأول بن عبد الله الكامل بن الحسن المثنى بن الحسن السبط بن علي و فطمة الزهراء بنت الرسول سيدنا ونبينا محمد عليه الصلاة والسلام. ويرجع الفضل في التعريف بالشجرة السغروشنية الفقيه الأجل سيدي محمد الصغير بن الولي الصالح سيدي بوطيب دفين ميسور ومولاي أحمد أو لحسن صاحب كتاب الدرر السنية في أصل السلالة العمرانية السغروشنية والسباعية من مواليد مدينة صفرو سنة 1241 هجرية الموافق لسنة 1826م. كان مجاهدا بالقلم قبل أن يكون مجاهدا بالسلاح تردد هذا اليتيم من أبيه على جامعة القرويين فكانت طريقته الصوفية ومحطته الأولى بالزاوية التيجانية. والتزم بصفة نهائية مع الطريقة الدرقاوية حتى وفاته نظرا لقناعته بالروح الجهادية التي تتميز بها الدرقاوية وكان سنيا على مذهب سادتنا المالكية . ترك ابنا احدا هو سيدي محمد العالم الذي قاوم هو كذلك جنبا إلى جنب مع المجاهد سيدي رحو السغروشني وخلف بدوره أولادا يعرفون بآيت الشيخ أو أيت سيدي الشيخ للتعظيم والتقدير والاحترام. كان مولاي أحمد أو لحسن يقاتل ويختفي على طريقة عمر المختار وكان عمره يتجاوز بعين وهذا أمر مذهل توفي بدار امجلعن على بعد 65 كيلومتر من مدينة بولمان ببرج أيت أحمد اوسلمان حيث ريحه، كان رحمه الله لا يركب ان وإنما كان يركب بغلة لتمويه المستعمر ولم تتمكن المخابرات العسكرية القبض عليه أبدا وهذا كذلك أمر ذهل. سجل لنا التاريخ انتصاره ظيم سنة 1907 ببدونيب ووصفه الضابط فوانو بالشيخ الثائر.تشبع بالطريقة الدرقاوية وهي التي التزمه المجاهد والشريف الأمير عبد القادر الجائري والسلطان عبد الحميد العثماني بتركيا. معاهدته مع قبائل مرموشة وأهل اتسيوانت معاهدة ذات أهمية بالغة حررت بزاوية تيشوكت المباركة. كانت الزاوية تعتبر هي الحزب فكانت لها رسالة في التأطير والتوعية وتطعيم المجتمع بالأئمة والعلماء ونشر الدين وتأطير اهدين عند الاقتضاء. المعاهدة تضم 44 ضامنا منهم 38 منتمون لقبائل مرموشة و 6 من أهل اتسيوانت ويتضح لقارئ المعاهدة أن الشيخ الكبير مولاي أحمد او لحسن كان يهدف إلى تقوية الصفوف بين القبائل والتنسيق بينها حتى لا تستعملها فرنسا لضرب بعضها ببعض. اعترف بفضل مولاي أحمد او لحسن المجاهد والبطل الحاج ميمون او عقة إلياس المرموشي خلال زيارة خاصة له بمنزله وجاء ذكر مولاي أحمد او لحسن في كثير من محاضرات وعروض الأساتذة الباحثين على سبيل الذكر لا الحصر الدكتور عبد الحميد حساين بكلية المحمدية والدكتور محمد الفلاح العلوي بكلية الدار البيضاء والدكتور محمد البكراوي والدكتور محمد بن الحسن بكلية بني ملال وخصص له الكتاب والمؤرخون أبوابا أشادوا بالمواقف النظالية للشريف والشيخ المسن في كتاب الكفاح المسلح لمولاي هاشم والمعزوزي وكتاب مظاهر يقظة المغرب الحديث لمحمد المنوني وكتاب مدينة إفران لعيسى العربي وخصص له الشاعر سيدي الحسن بن عزيز بوشو قصيدة جميلة في نضال وجهاد الشيخ مولاي أحمد أو لحسن في ديوانه الشعري الصادر تحت عنوان نسام وعواصف
ترك الشيخ والمربي والمجاهد عدة مؤلفات جلها في الكتابات الصوفية قام بجرد دقيق لها الأستاذ محمد المنوني,
بقلم محمد البرمكي
مستشار مكلف بالدراسات والبحث برابطة الشرفاء
بجهة فاس بولمان

mercredi 23 décembre 2009

DOUIRET SBAA : دويرة السبع

Visite de SM le Roi Mohamed VI que Dieu l'assiste à Béni Tadjit le Mardi 22 Décembre 2009


Le 27 (Avril, 1907) le gros (des troupes militaires) poursuit son avance. Il campe à Korima le 1er Mai. Trois jours plus tard, il marche sur Douiret es-sbaâ, dont on se rend maître après une heure de combat. A quelques jours de là, on apprend que la « Harka » s'est reformée à « Boudenib». Moulay Ahmed Ou Lahcen Sbai est un des principaux instigateurs du mouvement anti-Fraçais... « Sur les traces glorieuses des pacificateurs du Maroc (Préface du général NOGUES) - ed. CHARLES-LAVAUZELLE, Cle Editeurs 193 (p.58)
Douiret SBAA (AIT SBAA LAKDIMA) est un village situé au sud est du Maroc à environ 30 km du centre de Béni Tadjit.

Douiret SBAA est le lieu ayant habrité la zawiya de Moulay Ahmed Ben Mohamed Ben Lhassan SBAI qui a été détruite par les Forces d'occupation Françaises.


Village de Douiret SBAA










 
Photos de la Zawiya de Moulay
Ahmed Ben Mohamed ben lhassan SBAI sise à Douiret SBAA LAKDIMA et qui a été détruite par les français






Mausolée de SIDI MHAMED SBAA Grand ancêtre de Moulay Ahmed Ben Mohamed Ben Lhassan SBAI et des AIT SBAA en général, en arrière plan on voit la Zawiya de Moulay Ahmed Ben Mohamed Ben Lhassan SBAI détruite par les forces françaises.









 ( خلوة مولاي أحمد السبعي )



Lieu de prières du Cheikh Moulay Ahmed Ben Mohamed Ben Lhassan SBAI dans sa Zawiya détruite par les français




Vidéo de la Zawia du Cheikh Moulay Ahmed Ben Mohamed Ben Lhassan SBAI sise à Douiret Sbaa et qui a été détruite par les forces d'occupation Françaises :






dimanche 6 décembre 2009

France. Ministère des affaires étrangères

Documents diplomatiques ...
Affaires du Maroc. 1907 1908
France. Ministère des affaires étrangères
http://www.archive.org/stream/documentsdiplom00unkngoog/documentsdiplom00unkngoog_djvu.txtd

...Je crois que, pour affirmer notre victoire, il est indispensable d'aller châtier chez lui Moulay Lhassen Sebai, l'instigateur et le chef de la harka.
"disait le général Vigy"

.....

Le Général Picquart, Ministre de' la Guerre,
à M. le Général Bailloud, commandant le 19* Corps d'armée.
Paris, le 19 avril 1908.
J'approuve les propositions du Général Vigy pour achever la dispersion de la *
harka et châtier Moulay Lhassen,


lire l'article :
r 235.
M. JoNNART, Gouverneur général de l'Algérie,
à M. Stéphen Pichon, Ministre des Affaires étrangères.
Alger, le 19 avril 1908.
Je viens de recevoir du Général Vigy le télégramme suivant :
« A la suite de l'attaque dont a été l'objet, le 1 6 avril, la colonne du Lieutenant-
Colonel Pierron, j*ai estimé que je ne pouvais plus rester sur la défensive. Quatre
colonnes ont quitté leur campement de Moureul, Tanezzera, Bou-Arfa, Hassi-Falet, dans la nuit du 1 8, et se sont concentrées à Mengoub , où elles arriveront simultané- ment ce matin à 7 heures. Dès le 1 7 au soir, le- service dès renseignements avait fait connaître que Mengoub était évacué et. une reconnaissance que j'y avais envoyée dans la journée ne trouvait plus, en effet, sur ce point qu'une petite fraction de la liarka qui disparaissait elle-même après un léger engagement au cours duquel une cinquan-taine de coups de fusils avaient été échai^és sans résultat.

Dès mon arrivée à Mengoub, j'ai envoyé dans la direction de l'Ouest de fortes reconnaissances de cavaderie qui , en dehors de quelques fuyards , ont constaté que toute la région du Zerouj Tamlelt au Nord et d'Aïn-Chaïr était complètement évacuée.

Je me trouve donc actuellement à Mengoub, sur l'emplacement occupé par la
harka > disposant de 2 »5 00 fantassins, 1,000 cavaliers et de deux batteries de 76.

Les troupes du Colonel Pierron sont arrivées avec leur effectif diminué de
1 2 o hommes tués , blessés ou évacués.

Les débris des contingents très variés qui constituent la harka se sont enfuis vers ItJuest et ne sont phis vraisemblablement 1res à craindre ; mais ce qu'il y a lieu de considérer aujourd'hui, ce sont les renforts que je vous ai signalés précédemment,
qui sont levés dans le Tafilelt et le Haut-Guir et (ui devaient suivre Titinéraire Bou- Denib, Bou-Anane, Aïn-Chaïr.

Je crois que, pour affirmer notre victoire, il est indispensable d'aller châtier chez lui Moulay Lhassen Sebai, l'instigateur et le chef de la harka. Cette opération pour- rait être faite rapidement et facilement avec une colonne légère et aurait en mitre
pour résultat certain d'arrêter dans leur marche les renforts annoncés ou , s'ils con- tinuent leur marche, de leur infliger une juste et sévère leçon.

L'itinéraire de ces renforts passe presque forcément par la trouée de montagne

._ 204 —

que commande Bou-Anane; en- tous cas, quon surveille la région aussi bien du Haut-Guir que de l'oued Haïbery il sera probablement nécessaire d'y séjourner quel- que temps, en attendant que nous soyons fixés sur les intentions des renforts annoncés; les ravitaillements de ce point de stationnement seraient facilement assu-rés par nos postes de Talzaza ou de Bel-Hadi. La région de Bou-Anane est d'ailleurs
dans la limite habituelle de notre zone d'action ».

JONNART.

N° 236. •

Le Général Picquart, Ministre de' la Guerre,

à M. le Général Bailloud, commandant le 19* Corps d'armée.

Paris, le 19 avril 1908.
J'approuve les propositions du Général Vigy pour achever la dispersion de la *

harka et châtier Moulay Lhassen,

G. PiCQUABT.


jeudi 3 décembre 2009

Le Combat de Beni-Ouzian et la prise de Bou-Denib

LE FIGARO
N°137 du 16 Mai 1908
AU MAROC
Le combat de Beni-Ouzian et la prise de Bou-Denib


NB : Moulay-Lhassen dans le texte est le Cheikh Moulay Ahmed Ben Mohamed ben Lhassan SBAI : مولاي أحمد بن محمد بن الحسن السبعي

Encore une sanglante, une douloureuse journée dont a été le théâtre cette vallée du Guir, où tient campagne depuis trois semaines le général Vigy : 13 morts, 65 blessés… Ces jours-ci, nous avions annoncé la formation de rassemblements hostiles aux environs de Bou-Denib, la marche offensive de nos troupes et laisse pressentir un engagement prochain.
L’engagement s’est mué en bataille, et certains, devant le chiffre élevé de nos pertes, ne manquèrent pas de (…) et de chercher partout des responsabilités.
Or, il faut le dire, le grand, le seul coupable : c’est le pays, le pays de la surprise.

La région qui s’étend au sud et au sud-ouest de la province d’Oran, vers le Maroc et le Sahara, est caractérisée par des plateaux immenses d’où surgissent quelques arêtes vives de rochers. Partout, c’est le sable ou le gravier, parfois les dunes aux replis mouvants. Rarement quelques palmiers, réunis autour d’une mare saumâtre ou d’une maigre source, luttent contre l’envahissement du désert et abritent à leur ombre, un peu de vie.

Mais les replis des dunes, les anfractuosités du roc calciné, les troncs des palmiers sont des abris sûrs pour les organisateurs d’embuscades. Contre la complicité du vent, du sable, les reconnaissances les mieux conduites ne parviennent pas à percer le mystère troublant du désert. On sent le danger à chaque pas, sans parvenir à découvrir la cachette où il se terre. Le silence est profond, troublé par rien ; vos yeux s’usent à vouloir percer le secret de la dune ; de la montagne ou de l’oasis et ils ne voient rien ; mais derrière la montagne, du sein de la dune ou des frondaisons de palmes, l’ennemi vous suit pas à pas et vous attend.

Depuis le jour où nous avons, pour la première fois, foulé le sud du désert, il en a toujours été de même ; et si, trop souvent, nous avons été victimes, la plupart du temps, les plus minutieuses précautions n’avaient pu nous sauvegarder.

Ces généralités sur l’aspect et la constitution du pays une fois connues, il reste à préciser la topographie du Guir, afin de faciliter la compréhension des dépêches qui vont suivre.

Le Guir est un fleuve à la fois marocain et saharien ; marocain, parce que, sorti des neiges du Grand-Atlas, sa vallée supérieure est fécondée de ses eaux; saharien, car, parvenu dans le désert, son lit se dessèche ou devient souterrain. On désigne sous le nom de bassin du Guir, une sorte de dépression formée par le Guir et ses affluents, où les plaines désertiques sont parsemées d’une assez grande quantité de palmeraies pour nourrir des peuplades demi nomades. Les palmeraies les plus fertiles, abritent, par conséquent, les ksours les plus peuplés, s’égrènent dans les vallées sablonneuses : ce sont Aïn-Chaïr, Bou-Anan et Bou-Denib. L’eau, dans ces oasis, se trouvant avec une abondance relative, attirent les caravanes et fait d’elles les étapes de la route qui mène de l’Oranie au Tafilelt, qu’il faut se garder de confondre avec le Guir, car si certaines tribus du Tafilelt sont propriétaires de palmeraies dans le Guir, à Bou-Denib notamment, il n’en est pas moins vrai que plus de cent kilomètres de désert pierreux ou hammada séparent les deux régions.

Le général Vigy était parvenu, le 10 mai, à Bou-Anan. Ayant accordé à ses troupes un jour de repos le 11 mai, il en repartait le 12 pour Bou-Denib où ses reconnaissances lui avaient signalé une formation nouvelle de la harka de Moulay-Lhassen. Fort sagement, il avait décidé de prendre l’offensive qui garantit mieux des surprises et avait cet autre avantage d’entraver le recrutement des indigènes en les déconcertant par une brusque attaque.

Or, le 13 mai, alors que le général songeait à livrer combat à l’ennemi dès le point du jour, il apprenait, en arrivant à un puits nommé Es-Saheli, que la harka loin d’être décontenancée par sa marche en avant, s’était elle-même portée à sa rencontre.

En effet, au moment où les têtes de colonne approchaient d’une petite palmeraie située à une dizaine de kilomètres de Bou-Denib, un feu violent dirigé avec précision accueillait nos troupes. Il était environ trois heures de l’après-midi, la chaleur était suffocante et les troupes étaient fatiguées d’une marche pénible.

Néanmoins, avec un sang froid, un entrain et un courage extraordinaires, tout le monde se prépara au combat. Les dispositions, prisent très rapidement, furent aussi rapidement exécutées.

Pendant que l’artillerie prenait position pour faire tomber une plate de fer sur la palmeraie où les Berabers abrités, pour le plus grand nombre combattant à pied, continuaient sur nous un feu trop précis, l’infanterie déployait ses lignes et s’avançait résolument.

En même temps, les Berabers harcelaient nos flancs avec leurs cavaliers, nos chasseurs d’Afrique et nos spahis recevaient l’ordre de charger.

L’acharnement des Marocains, malgré tous ces efforts fut tel qu’à la nuit close, décimés, en retraire, mais sans désarroi, ils combattaient encore.

Du moins obligés de quitter l’abri de la palmeraie, n’eurent-ils d’autre souci que de gagner Bou-Denib où la nuit et d’autres palmeraies, leur garantissaient une sécurité que le soin de nos morts et blessés et la nuit même ne pouvaient permettre de troubler.
Le général Vigy fit alors dresser le camp sur l’emplacement du combat, en avant toutefois de la palmeraie de Béni-Ouzien. La nuit se passe sans alerte.
Nous avons eu trois officiers et dix hommes tués ; soixante-cinq blessés, dont sept officiers, furent pansés de suite à l’ambulance et ont dû être, dès hier, acheminés sur Colomb-Béchar.
Les trois officiers tués seraient un capitaine de tirailleurs, un lieutenant de spahis et un lieutenant de chasseurs d’Afrique.

Avant-hier, 14 mai, le général Vigy a dû marcher sur le ksar de Bou-Denib où se trouve le gros de la harka. Il faut bien remarquer, en effet, que, suivant les télégrammes officiels nous n’aurions eu affaire le 13 qu’à une avant-garde de cette harka, à cinq ou six cents hommes tout au plus, sur deux mille à deux mille cinq cents guerriers qui se trouvent concentrés à Bou-Denib.
Le général Vigy télégraphie que l’ennemi a éprouvé des pertes considérables, qui n’ont pu être relevées à cause de l’heure tardive à laquelle le combat a pris fin.

Malgré ces pertes, il est à craindre, d’après le mordant des Berabers dans cette journée du 13, que la harka ne profite des abris que lui offrent les palmiers, les murs en tabia en pisé de Bou-Denib pour nous disputer le terrain.

Du moins pourrons-nous espérer qu’une fois à Bou-Denib les hostilités s’arrêteront, forcés que seront les débris de cette harka, pour pouvoir subsister, de gagner le Tafilelt et de mettre par conséquent, entre eux et nous, la barrière presque infranchissable en cette saison du hammada désolé et vide sur plus de cent kilomètres.

En attendant les détails circonstanciés qui ne tarderont guère à nous parvenir et permettront mieux de nous faire une idée de ce que fut la journée de Béni-Ouzian, il est une chose qu’il convient de souligner et qui ressort dès maintenant avec l’évidence la plus absolue des télégrammes du général Vigy : l’héroïque intrépidité de nos soldats.

Une fois de plus, la conduite des troupes est au-dessus de toute éloge.

Par Jean du Taillis

dimanche 29 novembre 2009

L’épopée marocaine de la légion étrangère

Extrait du livre Français intitulé :
L’épopée marocaine de la légion étrangère,
1903-1934, ou, Trente années au Maroc
par Jean-Paul Mahuault

(NB : Sidi Lhassen dans le texte est le Cheikh Moulay Ahmed Ben Mohamed Ben Lhassan SBAI : مولاي أحمد بن محمد بن الحسن السبعي)


De fait à la fin du mois de mars 1908, des rumeurs inquiétantes commencent à circuler dans le sud –Oranais.Peu à peu, la nouvelle de la formation d’une harka considérable se répand dans les palabres des douars.Des émissaires racontent que des milliers d’hommes sont sur le point de se réunir, soulevés par Sidi Lhassen, marabout de Douiret Sebbah, oasis située à quelque 200 kilomètres au nord-ouest de Colomb Béchar, au pied des premiers contreforts de l’Atlas.Les tribus du Tafilalet, ainsi que celles du Guir à Berguent, ont échappé à l’influence française, vont se joindre aux fractions descendues des montagnes, Toutes sont poussées par l’instinct séculaire des pillages.
De jour en jour, ces bruits, d’abord confus, se font plus précis, et les estimations plus fortes. On en vient à chiffrer l’effectif des rebelles à plus de 20 000. La contrebande d’armes qui sévit gràace aux appuis intéresssés de certaines puissances étrangères rend ces hordes dissidentes assez dangereuses pour contraindre un gouvernement hésistant à prendre au moins des mesures de sécurité. Il en résulte une concentration des forces
et, bientôt, l’idée d’une expédition prend naissance.Une nouvelle opération dans le Haut-Guir s’impose ; elle va comprendre trois colonnes qui devront opérer leur jonction dans la plaine du Tamlet, dont le poin principal est le Ksar de Mengoub pour, de là, poursuivre un ennemi éventuel.Elle provoque, en plus, l’occupation de Bou Denib.
La concentration des forces achevée à la limite des postes existants, les colonnes se mettent en route. Dans chacune, il ya une forte concentration légionnaire. La colonne A, venant de Forthassa, est fournie par le GM de Berguent. En son sein, la 3ème compagnie Montée du 1er Etranger, à la tête de laquelle se trouve le capitaine Bertrand, assisté des lieutanants Huot, Rollet, et Brillat Savarin et du Docteur Delater, celui qui avait participé au sauvetage des rescapés de la 20ème compagnie victime du désastre de Forthassa. La colonne B qui part des Beni-Ounif sous les ordres du Colonnel Hervé, comprend entre autres les 6ème et 21ème compagnies du 2ème Etranger. La colonne C, à la tête de la quelle se trouve le lieutanat-colonel Pierron, partant de Béchar comprend des tirailleurs, des spahis, la 23 ème Compagnie du 2ème Etranger et la fameuse 24ème Compagnie Montée du 1er Etranger sous les ordres du capitaine Maury.Elle sera la première colonne à rencontrer les éléments de la harka. Arrivée le 14 avril 1908 au soir auprès de l’oasis de Menabha, alors qu’elle attend les ordres pour effectuer sa jonction avec les autres colonnes elle est attaquée par un fort parti de dissidents le 16 dès les premières heures.
La nuit est complète. Les troupes forment le carré sur un terrain dégagé non loin de la source et des petits postes sont établis sur les hauteurs dominant le bivouac. Tout à coup des coups de feu éclatent.Quelques centaines de dissidents se sont glissés au fond du ravin et, abrités par les palmiers qui entourent la source, attaquent le camp.
D’autres, sur les crêtes, refoulent les petits postes et prennent les défenseurs sous les feux.
....
….
Elle pénètre sous le couvert, empêchant par là même l’artillerie de continuer à lui assurer son soutien et se heurte de suite à une foggara profonde et large qu’il est impossible de franchir. Chacun des deux pelotons cherche une issue de son côté et bientôt celui du lieutenant Jaeglé tombe sur un fort parti de dissidents. Il lui reste la seule ressource d’attaquer à la baionnette. L’élan est tel que le groupe se retrouve maître du terrain, mais le lieutnant Jaeglé est grièvement blessé et meurt le lendemain dans l’ambulance.
Au général Vigy qui lui exprime son chagrin de le voir si gravement atteint, il répond : « Ne me plaignez pas, mon général, dites-moi seulement si vous êtes content de nous ».
La palmeraire de Beni Ouzien enlevée par les nôtres, les hordes dissidentes se replient sur celle de Bou Denib, à quelques kilomètres à l’ouset. Instruit par la leçon de la veille, le général Vigy donne des ordres très stricts pour que personne ne s’engage sous les couverts avant que le canon ait pu faire son œuvre. Dès l’aube du 14 mai, les trois colonnes se rapprochent de la palmeraie et prennent position sur les hauteurs dominant la rive gauche de l’oued.
Alors, l’investissement commence tandis que l’artillerie prend sous son feu le Ksar. Déjà des groupes de Berabers s’enfuient en direction de la hammada au sud ou remontent la vallée vers Tazzouguert pour échapper à l’enfer. Mais, à l’intérieur des murailles, des centaines d’irréductibles continuent à tirer sur tout ce qui s’approche de leur repaire.
Deux heures durant, les obus tombent sur le ksar, atteignant par trois fois le minaret. Enfin, le déluge de fer cesse et des petits groupes parviennent, non sans pertes, à s’approcher des remparts. Se voyant perdus, les derneirs occupants hissent un drapeau blanc au sommet du minaret. Le feu s’arrête et les groupes de spahis, de sahariens et de chasseurs entament la poursuite des innombrables fuyards, se hâtant sur les pistes du Taffilalet ou de l’Atlas.
Des approvisionnements considérables sont découverts dans le ksar et dans la palmeraie. La leçon a été sévère et quelques mois seront nécessaires aux dissidents pour refaire leurs forces et reconstituer leur ressources.
Non loin de la palmeraie, un camp est établi qu’il faut bientôt déplacer en amont du Guir, les environs du ksar étant rendus inhabitables par les monceaux de cadavres d’hommes et d’animaux à peine enterrés. Fortement défendu, bien approvisionné, le dispositif est complété par un blockhaus établi sur une gara () dominant la vallée de plus de cent mètres d’où les vues s’étendent fort loin permettant de déceler tout retour offensif de l’ennemi. La prudence et le savoir- faire de la garnison laissée sur place font de cet ensemble un emplacement redoutable. Les événements de septembre prouvent qu’une petite troupe, bien commandée et stratégiquement bien installée, peut résister à d’énormes vagues ennemies.
Au lendemain des combats de Menabha, de Beni Ouzien et de Bou Denib, les corps de nos morts sont transportés à Bou Anan, sauf celui d’un légionnaire retrouvé atrocement mutilé dans la palmeraie de Beni Ouzien. Les légionnaires de la 20ème compagnie du 1er Etranger qui ont survécu à la terrible catastrophe de Forthassa, aménagent sous le commandement du capitaine Cappillery remis de ses blessures un cimetière digne du sacrifice de leurs compagnons d’armes.
Plus tard, les corps des lieutanants Coste et Jaeglé seront transportés à Colomb Béchar. Le 20 janvier 1909, un monument est inauguré à la mémoire des deux officiers et de tous les morts des régions sahariènnes. Le général Alix, après avoir salué leur mémoire y dépose les insignes de chevalier de la Légion d’Honneur qui, en la personne de leurs officiers, récompensent les éfforts et les sacrifices des légionnaires tombés pour assurer la paix dans ces régions insoumises.
Bou Denib est un jalon de plus planté dans l’étendue hostile du sud-oranis. Ce jalon est résistant, certes, mais isolé, cerné de tous côtés par les montagnes ou la hamada(), proie tentante pour les innombrables hordes de pillards des contreforts de l’Atlas ou des oasis du Tafilalet, jalon relié au monde civilisé par des convois coûteux et pleins d’aléas. Plus qu’un établissement, c’est un défi !
Dès que les aménagements et les défenses essentielles sont en bonne voie, le commandement fait refluer sur les postes déjà solidement établis la majeure partie des colonnes. On ne peut concevoir, en effet, de maintenir tout ce monde pour défendre un seul point. D’autre part, le ravitaillement d’une garnison trop nombreuse pose des problèmes ardus. Enfin, le gouvernement, avec son habituelle prudence, ne peut se résoudre à pousser l’opération plus avant. « La leçon, estime-t-il, a été suffisante et les tribus des alentours se tiendront pour longtemps tranquilles. »
Seules quelques reconnaissances vers le nord –ouest sont exécutées par la garnison, qui compte en son sein les éléments de la colonne Pierron amputée de la 23 ème compagnie du 2ème Etranger. Le commandant Fesh, autrefois commandant de la 24 ème compagnie Montée, prend le commandement du poste avec le titre de « Commandant Supérieur du Haut Guir ». La 24 ème Montée forme avec la 6ème compagnie du 2ème Etranger, une unité composée de tirailleurs et un escadron de spahis l’essentiel de la garnison.
Dès les premiers jours de juin 1908, le haut commandement est informé que des groupes hostiles se réunissent dans la région de Toulal, à deux cent kilomètres au nord-ouest de Bou Denib, ainsi que dans les oasis du Tafilalet. Leurs chefs proclament qu’ils vont chasser les troupes françaises de Bou Denib et l’appât du pillage facilite le recrutement. Un mois plus tard, les bruits sont confirmés par des renseignements précis qui chiffrent les effectifs des harkas à hauteur de 25 000 hommes environ.
Avec sa lenteur habituelle, le gouvernement songe à prendre des mesures de protection, puis, après mûre réflexion, permet au commandement de réunir une imposante colonne de secours à Colomb. Elle comprend le 3ème bataillon du 2ème Etranger, un bataillon de marche formé par la réunion de deux compagnies (6ème et 8ème) du même régiment et deux autres (18ème et 20ème ) du 1er Etranger, trois bataillons de tirailleurs, deux escadrons de cavalerie et tous les services nécessaires.
Alors que ces forces se réunissent, les défenseurs du blockhaus élevé sur la gara de Bou Denib voient au loin vers l’ouest les replis de la vallée du Guir s’émailler de points clairs, qui sont des tentes de dissidents. Peu à peu, elles forment un énorme camp, couvrant près de 4 kilomètres, qui, jour après jour, se rapproche peu à peu de la position.
La colonne de secours arrivera après la bataille, mais cependant assez tôt pour écraser les assaillants. Auparavant, la garnison de Bou Denib écrit une page magnifique de l’histoire militaire française.
Quatre vingt dix hommes, sous le commandement du lieutenant Vary, forment au matin du 1er septembre 1908 la garnison du blockhaus dominant de plus de cent mètres l’oasis de Bou Denib et le camp. Depuis trois mois, la petite troupe, relevée périodiquement, guette la première manifestation de l’ennemi. Relié par un système optique à la redoute, le poste de la gara est l’œil de la garnison. Dès le 12 août, la lunette d’approche, qui couronne l’ouvrage, a relevé à 10 kilomètres à l’ouest un véritable fourmillement humain, une éclosion soudaine de tentes. La nuit, depuis cette date, des feux innombrables scintillent comme des étoiles.
Les quarante hommes de la 24ème Compagnie Montée, sous les ordres du sergent Koning, les 3 hommes du 2ème Etranger, les tirailleurs et les quelques hommes du génie ou de l’artillerie comprennent que, désormais, le sort de leurs camarades de la vallée est entre leurs mains. Le blockhaus tombé, Bou Denib serait aveugle et, de plus, placé sous le feu plongeant de la harka. Le massacre serait alors à peu près certains.
Pendant la journée du 1er septembre, quelques éléments ennemis viennent tâter la redoute qui leur répond comme il se doit. A l’abri derrière leurs murettes, raconte le sergent Lefèvre de la 24ème , les défenseurs impassibles, tenant d’une main leur couteau, leur pain et leur viande et de l’autre leur fusil, contemplent le spectacle par les trous de la muraille.
Les derniers renseignements font effectivement état de 25 000 guerriers, sans compter les femmes qui excitent les combattants de you-you stridents et les enfants qui espionnent ou servent d’agents de liaison. La garnison compte à peine 1500 hommes. Mais l’artillerie est là pour compenser, autant que faire se peut, cette formidable infériorité numérique. Le blockhaus, prêt à tout, observe les mouvements de l’ennemi et renseigne par le télégraphe optique les défenseurs du camp.
Vers 18 heures, comme la nuit tombe, les clameurs des assaillants, massés peu à peu autour de la gara, redoublent 20 000 hommes partent à l’assaut de ce fortin isolé que défendent 90 braves ! L’artillerie du camp, dirigée de loin par les assiégés eux-mêmes, creuse des vides sanglants dans les essaims de dissidents qui s’agrippent aux flancs abrupts de la gara et parviennent jusqu'à l’enceinte de barbelés qui forme la seule protection du blockhaus. Les assiégés, calmes, économisent leurs munitions, les empêchent d’atteindre les murs. La garnison de Bou Denib assiste impuissante à cette lutte homérique. L’artillerie du fortin, deux pièces de 80 hissées à grande peine, est depuis longtemps hors d’usage. Heureusement, les défenseurs disposent d’une bonne provision de grenades et s’en servent judicieusement. Au milieu de la nuit, le combat diminue d’intensité et les dissidents, déjà sévèrement étrillés, se contentent de harceler à coups de fusils ce malheureux ouvrage de fortune que leurs vagues ont battu des heures …

lundi 23 novembre 2009

La politique Marocaine de l'Allemagne

Extrait de :
La politique Marocaine de l'Allemagne

Par Louis Maurice
Paris librairie Plon (1916)

36 LA POLITKHK MAHOCAI.VE
Accords, interdit aux Ouled Djcrir et aux Douf Mcnia soumis à la France l'accès des marchés marocains et même la culture et la récolte de leurs propriétés sur le territoire du Maroc, )uis il maintient à la frontière, alors que le Sultan s'est engage à les transférer à l'intérieur, les
Ouled Djerir et les Doui Ménia insoumis. Enfin, sous les auspices de Moulay Réchid, les Ciiorfa du Tafilelt préparent des razzias sur territoire
algérien. L'agitation ainsi provoquée prend une telle extension au cours de l'automne 1 U0(> que le Gouvernement Général de l'Algérie se voit obligé de faire parcourir la région frontière, au printemps 11)07, par une colonne placée sous le commandement du Lieutenant-colonel Pierron. Cette démonstration ne suffit pas à mettre le ter-ritoire algérien et les tribus soumises à l'abri des agressions marocaines. Une harka conduite par Moulay Lbassen Sebaï vint assaillir le Lieutenant- Colonel Pierron, le 1() avril 11)08, à 10 kilo- mètres du poste français de Menabba; il fallut se résoudre à une expédition de plus grande envergure dont le général Vigy, commandant le territoire d'Ain Sefra, reçut la direction. La colonne Vigy se met aux trousses de la harka de
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Moulay Lhassen, l'atteint, le 13 mai, à 10 kilo- mètres de Bou Dénib, la bat et entre à Bon Dénib, le 15, après un nouvel engagement. Les troupes laissées à Bou Dénib avec le Comman- dant Fesch furent en butte à un retour offensif des Marocains le 1" septembre, exécuté par des harkas s'élevant à 15 000 guerriers levés au Tafilelt et dans le Haut-Guir à l'instigation
du Sultan. Le Colonel Alix envoyé avec une colonne de secours poursuivit les Marocains qu'il battit, le 7 septembre, à Djorf ; à la suite
de quoi il poussa des reconnaissances dans toute la région. En résumé, la France et le Maroc se trouvaient, à la fin de 1908, sur le pied de
guerre à la frontière algérienne.

dimanche 22 novembre 2009

Extrait du : Légionnaire au Maroc 1907-1919

Au Maroc oriental la pacification suit son cours OUJDA en mars 1907, MENABHA, à BENI-OUZIAN 20000 guerriers de MOULAY-LHASSEN attaquent le poste tenu par 60 légionnaires. A l’issue du combat 173 corps jonchent le sol, les Français quant à eux déplorent qu’un tué et 27 blessés.

NB : Moulay-Lhassen c'est le Cheikh Moulay Ahmed Ben Mohamed Ben Lhassan SBAI : مولاي أحمد بن محمد بن الحسن السبعي.

samedi 21 novembre 2009

Extrait du journal Français, le figaro (Numéro 107) du jeudi 16 Avril 1908

Sur la frontière
D’après les renseignements transmis par le Général Bailloud au Ministère de la guerre la situation dans le Sud Oranais est la suivante :
La Harka est actuellement répartie en trois échelons :
Le premier est campé au puits de Mangoub à 25 kilomètres environ des colonnes françaises formées à El Mnabha ; il est composé des gens du Haut Guir et de l’Oued Haibert, qui ont répondu les premiers à l’appel de Moulay-Lhassen et de quelques gens de Ain Chair ; il comprend 2000 à 3000 combattants.
Le deuxième échelon campé ; à Daouiret -es -Seba campement, est formé de la Zaouia de Moulay-Lhassen et comprend également des gens du Haut Guir et de l’Oued Haibert ; il s’est mis en mouvement dans la direction de Ain Chair, sous la conduite du Marabout en personne.
Le troisième échelon est continué par les éléments en formation dans le Haut Guir ou le Tafilalet : Bou-Denib est, comme toujours le point de concentration des harka du Tafilalet. Leurs intentions ne sont pas encore bien nettes ; elles iront grossir les forces de Moulay- Lhassen ou opéreront pour leur propre compte.Dans tous les cas , ce qui est certain, c’est que la Harka a fait un bond sérieux en avant : il est maintenant hors de doute que nous pouvons être attaqués d’ici quelques jours par des forces sérieuses. (fin de l'extrait du journal Français le Figaro du 16/04/1908).


Quelques commentaires :

- Moulay-Lhassen est le nom donné par les Français au Cheikh Moulay Ahmed Ben Mohamed Ben Lhassan SBAI : مولاي أحمد بن محمد بن الحسن السبعي ,
- Daouiret -es – Seba (Douiret Sbâa) c’est le nom d’un village au sud Est du Maroc , situé dans le Cercle de Beni Tajit, c’est le lieu où il y avait la Zaouïa de Moulay Ahmed Oulahcen SBAI, qui a été détruite par les Forces Françaises lors de violents combats ayant lieu à Douiret Sbâa. Les vestiges des dégats causés à la Zaouia par l'occupant Français sont visibles à nos jours dans le village de Douiret Sbâa.



vendredi 20 novembre 2009

Un grand Combattant dans le Sud Est du Maroc le Cheikh Moulay Ahmed Ben Mohamed Ben Lhassan SBAI

A travers ce blog, nous éspérons rendre hommage à l'une des grandes personalités de la résistance Marocaine dans le sud Est du pays face au protéctorat français, il s'agit du Moujahid le Cheikh Moulay Ahmed Ben Mohamed Ben Lhassan SBAI :مولاي أحمد بن محمد بن الحسن السبعي.



Le Cheikh Moulay Ahmed Ben Mohamed Ben Lhassan SBAI ( appelé aussi par les membres de sa tribu et sa famille Moulay Ahmed Oulahcen SBAI) a par sa bravoure et son dévouement tenu tête aux forces de l'occupation française durant leurs premières entrées au Maroc à travers la frontière algérienne, comme en témoigne les nombreuses batailles menées dans le Tafilalet (Boudenib, Menabha, Beni Ouzien....)



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